Dans la plupart des pays et des cultures, en dépit des efforts déployés depuis des années, les jeunes filles et les femmes subissent encore le poids des mécanismes du système patriarcal.
Cette domination de genre touche d’abord leur corps : les femmes sont en effet les premières victimes de l’inceste, de violences intrafamiliales, de harcèlement sexuel, de mariages précoces ou forcés, du trafic humain (notamment pour la prostitution), etc.
Ce sont également les premières à assumer la charge du travail domestique.
Leurs droits sont souvent limités ou bafoués en termes d’éducation, de santé ou de contraception, de déplacement, d’emploi ou de rémunération, de propriété (en cas de divorce ou d’héritage), etc.
Si les politiques publiques ont vocation à défendre l’intérêt général, alors elles doivent commencer par lutter efficacement contre les violences et les inégalités qui affectent les femmes, ce qui passe nécessairement par la participation de ces dernières aux décisions qui les concernent.
Nos expériences concrètes
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